Les origines de la guerre
des Camisards (2)

Guerre civile en Cévennes
Tricentenaire de la guerre des camisards (1702-2002)

Les assemblées du Désert se tiennent dans des lieux gardés secrets, grottes ou clairières…

Elles sont animées à partir de 1685 par des prédicants, laïques qui composent leurs propres prédications ; ils sont arrêtés les uns après les autres, pendus ou roués vifs.
Après 1698 « l’inspiration » s’empare de simples paysans et artisans pour en faire des prophètes. La répression exercée par le pouvoir s’installe et devient peu à peu intolérable : galères, exécutions, prison ; un des lieux d’emprisonnement le plus connu dans notre région est la Tour de Constance à Aigues-Mortes.

Les amendes, les impôts et le logement des troupes ont rendu exsangues les communautés et ruiné les notables, Bâville, intendant du Languedoc, extrêmement répressif et obstiné, croit asséner ses derniers coups au protestantisme. Pourtant la fureur monte : l’intensification de la persécution rend le prophétisme agressif envers l’Église romaine et crée un climat d’exaspération ; les protestants cherchent une issue pour en sortir : la révolte armée est un geste désespéré.

Gefangene Hugenottinnen am Turm der Beständigkeit (Tour de Constance) © Musée du Désert
Die Galeerensträflinge, bemalte Glasplatte von Samuel Bastide © Musée des Vallées Cévenoles
Gericht und Verurteilung zur Zwangsarbeit auf den Galeeren © A024-Musée du Désert
Befehl, die Höhlen zu versperren
Belohnung für die Festnahme von Predigern © N. Mercier
Stein der protestantischen Kirche von Barre des Cevennes

Vorankommen in der Ausstellung