Frédéric Monod (1794-1863)

Un pasteur en constante recherche

  • Frédéric Monod
    Frédéric Monod © S.H.P.F.

Le fils aîné du pasteur Jean Monod, frère d’Adolphe, fait ses études à Genève. Nommé pasteur à Paris en 1820, il rejoint le Réveil. Sans avoir le talent oratoire de son frère Adolphe, il déploie cependant une activité intense : fondation de la première école du dimanche à Paris, rédaction d’articles aux Archives du christianisme, participation aux diverses sociétés religieuses (Biblique, des Missions, Évangélique). Il considère que l’Église réformée est trop peu active dans la diffusion de la foi et en matière d’évangélisation. Il la quitte lors de l’assemblée de 1848, où il fait partie de la petite minorité qui réclame le vote d’une confession de foi, il entre alors en dissidence, fondant avec Agénor de Gasparin, l’« Union des Églises évangéliques libres de France » (le temps des divisions). Il est à l’origine de la construction de la chapelle du Nord inaugurée en 1849, où Tommy Fallot a exercé par la suite.

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